Oubliez les morphotypes !

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Qu’est-ce que l’hCG « Human chorionic gonadotropin » ?
31 août 2016
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Si vous avez décidé de vous mettre à la musculation ou encore d’entreprendre un régime, vous allez alors très vite entendre parler des morphotypes. Concept largement véhiculé dans le domaine de la musculation, il permettrait de vous ranger dans une catégorie morphologique afin de savoir si vous avez les aptitudes innées pour la musculation ou si contraires, malgré tous vos efforts, vous ne prendrez jamais le moindre muscle.

Les morphotypes sont tellement importants en musculation, que même certains entrainements ou régimes basent leurs principes dessus.

Qu’est-ce que les morphotypes ?

Un morphotype correspond à un ensemble de caractéristiques physiques, liées à la génétique qui permettrait de définir un individu.

En musculation, les morphotypes font référence à la classification du psychanalyste américain Sheldon.

Sur la base de ses observations, trois morphotypes furent retenus : l’ectomorphe, endomorphe et le mésomorphe.

L’Ectomorphe : se caractérise par des épaules étroites, un bassin étroit, un visage triangulaire, un tronc rectangulaire, des membres longs, une ossature fine, des articulations fragiles et une musculature peu développée. L’ectomorphe aurait des difficultés à prendre de la masse musculaire et du poids. Il aurait néanmoins la facilité à rester sec. Il disposerait d’un métabolisme rapide.

Au niveau du caractère, l’ectomorphe fait référence à une personnalité nerveuse et timide.

L’endomorphe : est l’opposé de l’ectomorphe. Ses épaules sont étroites et tombantes. Son visage rond et sa silhouette est plutôt trapus. Son ossature est fine et il a une facilité à prendre du gras.

Il est de caractère jovial et calme.

Le mésomorphe : est celui qui est le mieux doté par la nature. En effet, il dispose déjà d’une musculature largement développée. Ses épaules sont larges. Son dos se présente en V. Son visage est de forme carrée et ses membres sont longs. Il a aussi bien la faculté de grossir que de maigrir. Il disposerait donc de la meilleure morphologie pour faire de la musculation.

Il est associé à une personnalité assez énergique, dynamique, courageuse et autoritaire.

Alors plutôt ectomorphe ou endomorphe ? Ou avez-vous la chance de renter dans la case du mésomorphe ?

Pas facile de répondre ? Jeune vous étiez plutôt ectomorphe, mais plus les années passent et plus vous vous rapprochez d’endomorphe ? Et du côté  de la personnalité, vous trouvez que les caractéristiques énoncées sont un peu trop réductrices ?

Et pourtant, certains coachs basent leur programme d’entrainement et de diète sur ces trois morphotypes. Alors comment si retrouver et surtout où se placer ? Où se caser ! Mais surtout, devons-nous vraiment nous référer à ces morphotypes ?

Les morphotypes existent-ils vraiment ?

La naissance de la notion des morphotypes remonte à 75 ans. Effectivement, en 1942, un psychologue américain du nom de   décide de classer ses patients en trois catégories, à partir de simples observations photographiques. Selon lui, notre appartenance à une morphologie plutôt qu’une autre se jouerait au stade embryonnaire. Nous serions donc gros parce qu’au stade embryon, nous aurions surdéveloppé notre système digestif. Inversement, nous serions maigres puisque nous aurions surdéveloppé notre système nerveux.

Ceci reviendrait donc à dire que les personnes grosses ne seraient pas très intelligentes et que celles étant sveltes seraient plus réfléchies. Ce genre de raccourcies fait largement sourire. D’autant plus que cette approche n’est pas si loin de celle qui expose au siècle dernier que nous pouvons déterminer les futurs criminels à partir de leur morphologie : un front haut, des membres larges, de grosses lèvres, des sourcils fournis.

Toutes ces théories datent d’un autre âge et surtout ne reposent sur aucune étude scientifique.

Alors comment pouvons-nous nous référer à un psychologue du siècle dernier, ne disposant d’aucune connaissance en morphologie ni en biologie pour savoir si nous avons les aptitudes ou non à prendre du muscle ?

De plus, il est bien difficile de remplir à 100% toutes les caractéristiques  pour appartenir à une de ces catégories. Tout le monde est plutôt un mélange de toutes ces catégories.

Chaque personne est avant tout UNIQUE.  Être unique est d’ailleurs notre plus grande richesse. Nous ne ressemblons à personne d’autre qu’à nous même. Soyons-en fières ! Et oublions des cases toutes faites, ne reposant sur aucun fondement scientifique.

Chaque individu évolue donc avec ses propres caractéristiques et surtout la merveille des merveilles est que rien n’est fiché.

Et oui, loin des cases nous enfermant dans le gros, le maigre ou le musclé, nous avons la possibilité de changer. Regardez autour de vous ! Des personnes grosses, qui en changeant leur façon de s’alimenter et en commençant la pratique d’un sport, ont perdu leurs kilos superflus. D’autres disposants d’une morphologie mince sont devenus musclés grâce à leur assiduité aux séances de musculations.

Pour conclure, rien n’est prédéterminé. Nous partons  avec un potentiel de départ bien sûr, mais l’évolution de notre morphologie va dépendre directement de notre environnement et surtout de notre hygiène de vie. Être gros est plus souvent le signe d’une alimentation trop grasse, trop riche en sucre et d’un style de vie plutôt sédentaire.

À partir de maintenant, oubliez les morphotypes et plus d’excuses comme quoi vous êtes maigre et ne pourrez jamais prendre du muscle. Votre silhouette sera juste le reflet de votre assiduité, de votre persévérance dans vos entraînements. Votre silhouette révélera  votre équilibre de vie et votre alimentation basée sur des aliments sains. Vous l’aurez compris, vous êtes le premier responsable de votre corps et de son image. Agissez en conséquence…

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